Histoire de famille

La famille DAVIAU est une vieille famille du vignoble angevin. Ses ancêtres exploitaient dès le XVIème siècle un vignoble sur les coteaux environnant Brissac. Ils possédaient alors, en plus de leur vignoble, plusieurs moulins. En tant que meuniers, ils en exploitaient cinq, dont plusieurs à-vent disposés sur la crête qui surplombe les coteaux de l’Aubance en entrant dans Brissac et que l’on nommait autrefois : la «Côte des moulins». Pour l’anecdote, le nom Bablut vient du verbe blutter qui est un ancien terme signifiant l’action de tamiser la farine.

L'équipe

Vallées historiques

Ces paysages où les vallées étaient dédiées aux céréales et aux moulins à eau, et les coteaux : aux vignes et aux moulins à vent, étaient très typiques en Anjou. Déjà au Vème siècle le poète latin Sidoine Apollinaire écrivait : «Il est non loin de la terre de Bretagne une ville située sur un rocher riche des présents de Cérès et de Bacchus, c’est la cité d’Angers».

De père en fils...

A la fin du XIXème, la famille DAVIAU se consacra uniquement à la vigne, abandonnant la minoterie. Plusieurs générations se sont depuis lors succédé. C’est aujourd’hui Christophe DAVIAU, après des études d’œnologie (Université de Bordeaux II) et une expatriation dans le vignoble australien pour un grand groupe français, qui gère le vignoble. Son fils, Antoine, l’a rejoint après quelques expériences dans d’autres régions (Châteauneuf-du-Pape et Sauternes).

L’équipe du domaine est composée de 8 personnes :  Mathieu, Christophe, Steve, Thomas et Clément pour l’entretien de nos vignes, la taille et la vendange. C’est grâce à Sophie que nos bouteilles sont bien habillées et bien empaquetées. Tanguy s’occupe de la cave mais c’est aussi le grand bricoleur du domaine. Si jamais vous passez au domaine ou bien que vous nous appelez, vous verrez Nathalie qui vous accueillera et répondra à toutes questions que vous pourriez avoir sur nos vins.

A cela s’ajoute Christophe Daviau et son fils Antoine qui sont un peu partout à la fois. Et si jamais vous avez un peu de chance et du temps, vous rencontrerez Jean Pierre et Jacqueline, qui prodiguent conseils et anecdotes sur le vin (et les tomates).  

Vignerons depuis 1546

Notre travail récompensé

Le choix du bio

Pour cultiver la vigne avec discernement, préserver la biodiversité et produire des vins de qualité et bien entendu, bons pour la santé, il nous a semblé nécessaire, comme une évidence, que le vignoble soit conduit en agriculture biologique.

Philosophie bio

Le leitmotiv de notre philosophie étant la concordance terroir/cépage, il est important que la plante soit en harmonie avec la terre où elle croît et l’environnement où elle s’épanouit. Il a été entrepris dès 1993, un essai en biodynamie pour aboutir à la conversion à l’agriculture biologique de l’ensemble du vignoble en 1996 par respect de la plante, du terroir, des rivières, de notre personnel et du consommateur. Cette démarche innovante a abouti aujourd’hui naturellement à une conduite globale du vignoble en biodynamie.

Ce passage en bio a été le refus de l’utilisation de pesticides et herbicides de synthèse dont on retrouve malheureusement les traces, là où ils sont utilisés, dans les sols, les plantes, les rivières et les verres de vin qui sont issus de cette agriculture dite « conventionnelle » !

Environnement

De plus notre démarche est complétée par un travail global de l’environnement d’où, la conservation de bandes enherbées non fauchées et la plantation de haies depuis le début des années 2000. Ces haies, séparant les îlots de parcelle sont composées de prunelliers, viornes, cornouillers, bourdaines, noisetiers, sureaux noirs, groseilliers rouges, églantiers et troènes communs. Ces végétaux ont été choisis car ils sont déjà dans le milieu naturel et car ils présentent un spectre de floraison large favorable à la vie des insectes. Tout ceci dans le but de préserver la faune auxiliaire, équilibre fragile si important pour nos cultures. Nous trouvons dans nos vignobles de nombreux insectes utiles : chrysopes, syrphes, coccinelles, forficules, etc. Aujourd’hui, près de 12 kilomètres de haies bordent le domaine.

Nous semons des engrais verts qui sont enfouis et qui nourrissent la vigne. Les sols viticoles sont entretenus par des binages mécaniques et des labours superficiels ce qui favorise d’une part un enracinement profond et permet à la plante de mieux résister à la sécheresse, et d’autre part, d’aller puiser les éléments minéraux du sol et du sous-sol. C’est cet enracinement profond qui va accentuer « l’effet terroir ».

Deux nouveaux projets sont aussi en cours au domaine : la plantation d’arbres dans les parcelles pour permettre le passage de l’air et l’installation de moutons au sein des vignes pour gérer de manière naturelle l’enherbement.

Respect de la nature

Notre philosophie bio nous oblige à un contact intime avec la plante pour l’obtention de raisins typés et de qualité. C’est la recherche de la substantifique moelle chère à François Rabelais qu’il va nous falloir révéler à la cave. La vinification, cette transformation alchimique, se limite bien souvent, à préserver et à mettre en valeur la matière première (materia prima) que Dame Nature nous a généreusement léguée.

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